Sur quels sujets peut-on coacher un enfant ?
En dehors du coaching scolaire qui se développe, il est possible de coacher les enfants sur d’autres sujets.
Peur du noir ou du loup, difficultés d’apprentissage, mal-être social, angoisse du divorce de ses parents, déménagement prochain, arrivée d’un autre enfant au foyer, respect de soi et des autres… sont les sujets les plus courant quand on coache des enfants.
Généralement, les parents ne viennent pas avec un objectif mais un sujet qui préoccupe l’enfant : « Mes copains me font des vacheries, je suis moche, j’ai peur la nuit, je ne veux pas déménager etc. »
Après avoir expliqué la méthodologie du coaching, vous vous appliquerez avec l’enfant et ses parents à définir, au cours d’une séance tripartite, un objectif clair et un seul. Sans demande claire, pas de coaching.
Si l’objectif vous parait trop « psy » et que vous n’avez pas, par ailleurs, ce type de compétences (thérapies brèves, thérapies cognitives et comportementales, gestalt…), vous en discuterez avec les parents pour les orienter vers un thérapeute de votre connaissance avec lequel vous avez noué un partenariat.
A partir de quel âge peut-on coacher un enfant ?
Certains coachs pensent qu’on peut commencer dès qu’un enfant parle suffisamment bien pour qu’on puisse le comprendre, car c’est important qu’il puisse exprimer lui-même ses difficultés et nous allons utiliser le langage en retour pour l’aider. D’autres estiment qu’il faut attendre 7 ans, l’âge de raison pour pouvoir aider un enfant en coaching. Concernant les adolescents, quand un parent veut que vous le voyez “parce qu’il n’a envie de rien”, il est peu probable qu’il ait envie de se faire coacher. Il est donc important que l’enfant ou l’adolescent formule lui-même une demande, même si son souhait est “je voudrais que vous m’aidiez à savoir ce que je veux”.
Quels sont les signes qui montrent qu’un enfant a besoin d’un coach ?
Dès qu’un enfant est d’accord pour parler de quelque chose qui le préoccupe à quelqu’un d’extérieur. Le dialogue avec un professionnel compétent, qu’il soit psychiatre, psychologue, psychothérapeute ou coach, est toujours bénéfique à l’enfant. Le coach, grâce à son écoute active, sa neutralité, le soutien inconditionnel et son recul par rapport à l’environnement familial est utile à l’enfant. En revanche, n’hésitez pas en amont à bien approfondir les « demandes » des parents car comme pour le coaching en entreprise, il est parfois plus efficace de coacher le parent plutôt que l’enfant.
Comment se déroule le coaching ?
Après avoir eu un entretien téléphonique au préalable avec les parents, vous recevrez l’enfant seul afin de sonder sa motivation. S’il est d’accord pour travailler avec vous alors, au cours de la première séance avec les parents, vous formaliserez avec les parents et l’enfant, l’objectif et les modalités de déroulement du coaching : nombres de séances, intervalle entre deux séances, durée de la séance.
Une séance dure environ de 45 min à une heure, et il faut entre trois à 5 séances par objectif. Les coachings d’enfants sont plus courts que ceux pour les adultes car ils viennent en général avec une seule préoccupation. Les parents peuvent rester dans la salle d’attente, pour que l’enfant puisse les rejoindre à tout instant. Dans les faits, les enfants sont vite très à l’aise et heureux d’avoir un moment qui leur est complètement consacré et où on utilise des outils ludiques pour résoudre leurs préoccupations (on ne parle jamais de problème).
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