La résilience et neurosciences, quel rapport ?

La résilience fait partie des mots « à la mode ». Mais de quoi parle-t-on exactement ? Qu’est ce que la résilience ?

La résilience est un phénomène psychologique qui consiste, pour un individu affecté par un traumatisme (situations difficiles ou stressantes), à prendre acte de l’événement traumatique et à s’adapter en surmontant les obstacles pour mieux récupérer et rebondir. L’individu pourra ainsi se reconstruire d’une façon socialement acceptable pour lui ou pour les autres.

Par ailleurs, des recherches montrent que la résilience est liée à ce que les neurosciences appelle la plasticité cérébrale ou neuroplasticité : c’est la capacité du cerveau à se réorganiser et à se remodéliser en réponse à des changements de l’environnement. Cette plasticité cérébrale peut, elle-même, être stimulée par l’entrainement assidu d’un individu et la répétition de comportements nouveaux. Les neurosciences nous aident donc à mieux comprendre les mécanismes sous-jacents de la résilience en examinant comment le cerveau traite et régule le stress et les émotions.

On peut donc faire le parallèle suivant entre :

La résilience ou la capacité d’une personne à prendre acte d’un l’événement traumatique (acceptation) et à adopter des comportements positifs pour elle et acceptables socialement.

La neuroplasticité ou la capacité du cerveau à se réorganiser et à se remodeler en réponse à des changements de l’environnement ou à des expériences.

Comment stimuler la croissance de nouvelles connexions neuronales en séance de coaching?

Il va sans dire que dans notre monde VICA, (volatile, incertain, complexe et et ambigüe), la résilience apparaît dans le top 5 du kit de survie d’un individu ou d’un groupe. C’est donc une bonne raison de travailler cette capacité en séance de coaching. En utilisant les outils nommés ci-dessous et en redonnant leur place aux expériences positives, nous pourrons renforcer les réseaux cérébraux impliqués dans la régulation émotionnelle et la prise de décision de nos clients.

Des techniques de méditation et de pleine conscience peuvent améliorer la résilience en augmentant la neuroplasticité. Ces techniques stimulent la croissance de nouvelles connexions neuronales et la régulation de l’activité cérébrale. Ce qui peut renforcer la capacité du cerveau à s’adapter et à faire face au stress.
Grâce à des approches comme la pensée positive et l’Appréciative Inquiry®.
Les activités créatives (brainstorming, dessins, visualisation…) et les défis mentaux.
Le travail sur la gestion des émotions et des conflits.
Les interactions sociales à travailler avec un modèle comme la ProcessCom® ou DISC® et Forces Motrices en complément du DISC.

Voyons comment entrent en jeu 3 régions du cerveau dans ce processus de régulation des émotions et de résilience.

L’amygdale est impliquée dans la réponse au stress et dans la régulation des émotions négatives. Des études ont montré que les personnes résilientes ont une amygdale plus petite et une activité réduite de cette région. Ce qui suggère qu’ils sont mieux équipés pour réguler les émotions négatives en réponse au stress.

Le cortex préfrontal est impliqué dans la régulation émotionnelle et la prise de décision. Des recherches ont montré que les personnes résilientes ont une activité accrue dans cette région. Cela peut les aider à contrôler leurs émotions et leur comportement en période de stress.

L’hippocampe est impliqué dans la mémoire et la régulation de l’humeur. Des recherches ont montré que l’hippocampe est plus petit chez les personnes qui ont subi un stress chronique. Par contre, chez les personnes résilientes, cette région est plus grande. Elle est aussi mieux connectée à d’autres régions du cerveau. Cela peut aider à réguler l’humeur et la mémoire.

Pour bien comprendre les mécanismes du cerveau, découvrez dans la boutique le pack : “J’approfondis mes connaissances en neurosciences”.