Quand le marché parle de « coaching de femme », il fait référence à un coaching thématique, centré sur le cas particulier que représentent les femmes, dans leur accession au pouvoir et leur épanouissement au travail dans un monde d’hommes. Pourtant, il faut rappeler qu’un coaching de femme est avant tout un coaching.
Le fait que ce soit une femme qui en bénéficie ne change pas la dynamique profonde du coaching. Quels que soient les thèmes abordés, le client (homme ou femme) se fixe des objectifs en accord avec sa hiérarchie et développe son autonomie au fil des séances, qui jalonnent son parcours.
Dans le cadre de nos parcours de “coaching de femmes” Quelle est le plus souvent la demande ?
Elles souhaitent développer plus le masculin en elles :
- Apprendre à devenir politique au sein de l’entreprise (de nombreuses femmes croient encore qu’il suffit de bien travailler et d’avoir de bons résultats pour évoluer dans l’organisation…)
- Communiquer sur leurs réalisations pour se rendre visibles et se vendre à l’interne
- Prendre du temps pour gérer son réseau et réussir sa carrière (les hommes politiques le font, mais parfois les femmes n’osent pas)
- Développer leur assertivité pour cesser d’être «disponible tout le temps»
- Exprimer leur leadership sur les hommes
- Etre entendu dans leur prise parole pour convaincre en réunion
- Faire des choix de carrière qui impliquent des renoncements personnels
- Partager plus « la charge mentale » avec leur partenaire de vie
Alors que les entreprises demandent aux hommes de développer leur féminin
- Cultiver leurs soft skills au-delà de leur expertise technique et/ou managériale
- Assumer leur vulnérabilité comme une force
- Apprendre à utiliser leur sensibilité comme un atout
- Ajuster leur équilibre entre vie privée et vie professionnelle
- Recourir à la douceur, pour signifier son niveau d’exigence
- Etre plus délégatif et moins dans le contrôle
Alors pourquoi faudrait-il battre les hommes sur leur terrain de la masculinité ?
Est-il nécessaire pour réussir au travail de se comporter de manière plus masculine ? A l’heure où les hommes en entreprise s’intéressent au développement des soft skills féminines : écoute, empathie, compassion, intuition, douceur, expression de ses émotions etc., il serait temps que les femmes puissent montrer la dimension féminine de leur leadership !
Les hommes et les femmes appartiennent à la même humanité et c’est pourquoi ils sont à la fois proches et complémentaires. Ce qui est important en entreprise c’est d’avoir de « bons managers » quelque soit le sexe de l’individu. Il est temps de « dé-genrer » l’archétype manager dans les entreprises !
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