De quoi est donc constituée la boite à outils d’un coach ?

Ma boite à outils de coach

Quand on pense coaching, on pense assez automatiquement au développement et/ou à la transformation des coachés…mais qu’en est-t-il des coachs et de leur propre développement professionnel ?

Alors, en tant que coach, de quoi disposons-nous dans notre boite à outils pour optimiser notre pratique ?

A priori, notre boite à outils comporte au moins 2 compartiments :

Le premier est tout simplement constitué de ce que nous sommes, notre expérience, notre personnalité, notre identité de coach. Notre expérience et notre pratique du métier de coach nous montrent combien notre « état général » influe sur notre capacité à être à l’écoute de nos clients et présents à eux.
Le deuxième rassemble une série d’outils et de techniques que nous pouvons facilement enrichir grâce à nos formations, partages et échanges avec nos pairs.

Cela peut nous amener à penser qu’au de-delà des outils et des techniques que nous utilisons, la qualité de notre coaching dépend en premier lieu de notre état général et de ce que nous sommes. Il est donc primordial de prendre soin de nous-mêmes et de développer nos compétences de coach pour adopter la meilleure posture possible face à nos clients.

Voici quelques propositions de ce à quoi nous devrions être attentifs en tant que coach :

Notre authenticité
Notre degré de connaissance de soi
Notre clairvoyance
Notre capacité à être dans l’ici et maintenant
Notre réflexivité sur ses propres actions (Méta position)
L’utilisation de notre intelligence émotionnelle
Notre assimilation de 5 piliers clés du métier (l’écoute active avec la présence à l’autre, l’art du questionnement, la reformulation, le feedback constructif et le soutien inconditionnel).

Quelques idées de mise en garde pour enrichir notre « check list » de coach

S’assurer de notre « mobilisation » à être soi-même

Attention aux stratégies de protection et d’évitement. Lors de leurs interactions les êtres humains pouvent avoir tendance à se protéger et à s’éloigner de leur « moi profond » ; par pudeur ou par peur. Le coaching reposant sur la qualité de la relation entre êtres humains, il semble important, en tant que coach, d’être conscient de ce phénomène qui nous concerne autant que nos coachés. C’est comme si nous enfilions une veste avant d’entrer en relation pour protéger notre monde intérieur ; cet habit va altérer nos comportements et prendre différentes formes : le perfectionnisme, la victimisation, la dépendance et la fuite… Ce qui risque d’arriver le plus fréquemment au coach est d’adopter le rôle du sauveteur…attention donc à ne pas tomber dans les pièges liés à cette posture. N’hésitons pas à poser plutôt deux fois qu’une cette question à nos coachés : comment puis-je vous aider ? ainsi nous validerons son besoin, sa demande et si elle n’est pas claire nous l’aideront à la préciser.

Prendre conscience de nos états internes

Lorsque nous sommes face à une situation exigeant une prise de décision ou de poser un acte, nous pouvons nous retrouver sous l’influence de 2 voix internes : L’une nous pousse à avancer et à prendre tel ou tel risque en nous faisant confiance ; on l’appellera notre ambassadeur. L’autre va nous freiner et nous pousser à remettre en cause nos capacités à gérer telle ou telle situation, à ne faire confiance ni à nous-mêmes, ni aux autres, ni à la situation ; on l’appellera notre « Gremlins ». Soyons vigilants à ces états du moi qui vont s’exprimer chez nous et bien sûr chez nos coachés. Notre job est d’aider nos coachés à prendre conscience des influences que leurs états du moi ont sur eux, à les confronter pour mieux avancer vers leur objectif. En ce qui nous concerne, demandons-nous toujours « dans quel « état » nous sommes avant d’entrer en séance de coaching et lançons la séance en conscience de notre état.

Éviter certains pièges

Soyons vigilants à ne pas nous sentir « responsable » pour deux par exemple ; nous accompagnons nos coachés à explorer des pistes de solutions pour atteindre leurs objectifs. Nous les invitons à agir en toute autonomie et à être responsable des décisions qu’ils prendront et des actes qu’ils poseront.
Evertuons-nous à bien mesurer le degré de dépendance qui existe entre le coaché et nous. Ce lien peut devenir très fort et nous aurons alors du mal à le maîtriser et à accompagner efficacement notre client.
Faisons l’effort de conserver l’esprit ouvert aux champs des possibles (autant que nous le demandons à nos coachés) lors des phases d’exploration en gardant à l’esprit notre cadre pour pouvoir revenir « en convergence » vers des pistes de solutions réalistes et concrètes pour atteindre les objectifs du coaching.
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Nous l’aurons compris, en tant que coach, notre outil principal de coaching est simplement ce que nous sommes. Attention, c’est aussi en nous que résident les principaux pièges à éviter.

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