De la peur à la lassitude, la fatigue pandémique
Tel pourrait être le triste chemin emprunté par les Français au cours de l’année écoulée. En février 2020, 27 % d’entre eux indiquaient que la peur caractérisait le mieux ce qu’ils ressentaient et en février 2021, 41 % disent ressentir de la lassitude, selon l’enquête publiée en février 2021, par le centre de recherche de Sciences Po (CEVIPOF), associé avec l’institut OpinionWay.
Lassitude, anxiété, insomnies… Ces symptômes ne sont pas nouveaux mais ils se seraient accentués sous l’effet de la crise sanitaire. Au point que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, en octobre 2020, un document intitulé « Lassitude face à la pandémie. Remotiver la population pour prévenir le Covid-19 »
Cette fatigue pandémique serait, selon l’organisme mondial de la santé, « une réponse naturelle et attendue à une crise de santé publique prolongée », marquée par un sentiment d’isolement, une dévalorisation de soi, voire un sentiment de détresse.
Le bien-être mental de la population s’est trouvé altéré au printemps 2020, lors du premier confinement, qui a provoqué un stress majeur, mais aussi suscité un sursaut de créativité pour rebondir ou se reconstruire. À l’automne suivant, le second confinement, bien que moins strict, a été vécu plus difficilement : par effet d’accumulation, le poids des contraintes, le sentiment d’être enfermé chez soi, la limitation des contacts sociaux, l’accès à la culture entravé, ont fait prendre conscience que les besoins fondamentaux n’étaient pas comblés et a conduit à une fatigue pandémique.
Quelles solutions pour combattre la fatigue pandémique ?
Pour faire diminuer ce mal-être, les jeunes peuvent s’associer aux mesures mises en place en faveur des aînés : avoir un rôle social par le bénévolat, s’impliquer dans la solidarité intergénérationnelle… et pour les personnes âgées apprendre ce qu’est une bonne hygiène de vie psychique, conserver un rythme régulier d’activités physiques, etc.
A tout âge, on peut choisir d’être positif mais cela s’apprend. Comme on peut muscler son corps, on peut muscler son mental (en fonction de nos capacités) pour développer sa positivité, sa créativité et sa motivation. Mais cela ne peut pas se faire juste par un claquement de doigt (sauf si vous êtes un adepte de la reversal theory).
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