L’intelligence artificielle bouleverse d’innombrables professions, et le coaching ne fait pas exception. L’émergence de plateformes proposant des séances brèves (30 à 60 minutes) pour seulement 2 ou 3 sessions de coaching pose une question fondamentale : peuvent-elles remplacer les coachs humains par des I.A. parlantes voire des avatars vidéo dans les accompagnements qu’elles proposent ? Aujourd’hui, la création d’agent intelligent qui posent des questions ouvertes, reformulent, veillent à ce que l’objectif soit SMART, donnent du feedback positif et communiquent avec bienveillance, prouvent que l’automatisation de certains aspects du coaching est réalisable et donne des résultants probants. Cependant, si ces systèmes peuvent être efficaces pour des interventions courtes et structurées, ils ne peuvent pas (encore) rivaliser avec le professionnalisme et les compétences d’un coach.
L’I.A., une révolution pour le coaching court
Les plateformes de coaching qui intégreront l’I.A. permettront, grâce à des algorithmes d’apprentissage, d’apporter des analyses rapides des problématiques et une structuration efficace des séances. Les capacités de l’I.A. à identifier les besoins des clients, à proposer des questions de relance pertinentes et à suivre une logique de progression, en fait un outil puissant pour des séances courtes et ponctuelles. En outre, les plateformes offriront une flexibilité dans le temps que des coachs ne peuvent pas se permettre, s’ils respectent leur écologie de personne.
Cela en fait des alliés complémentaires dans la démocratisation du coaching quand un client a besoin d’une clarification rapide de son objectif et de pistes d’actions immédiates. A ce niveau, l’I.A. permet de rendre ce service à un plus grand nombre de personnes à un coût réduit. On pourra alors parler d’aide et de un soutien instantané et non de « coaching » même si ce terme sera employé pour des usages marketing et commercial.
En quoi le coach reste irremplaçable ?
Si l’I.A. excelle dans l’analyse et la structuration, elle reste limitée dans l’intelligence émotionnelle et la compréhension des nuances comportementales. Un coach ne se contente pas de poser des questions et d’offrir du feedback. Il perçoit les émotions cachées, les lapsus, les croyances et les besoins non exprimés. Il adapte son approche en fonction de l’énergie du client, de son langage corporel et de son état émotionnel du moment. De plus, le coaching ne se limite pas à des échanges verbaux : l’effet miroir, la création d’un espace de confiance et la relation interpersonnelle sont des éléments essentiels à une transformation profonde. Enfin, un coach possède l’expérience, l’intuition et la capacité à naviguer dans l’incertitude, ce qui lui permet d’accompagner des processus de changement en profondeur et de les pérenniser dans le temps.
Vers une cohabitation entre I.A. et les coachs ?
L’intelligence artificielle ne remplacera pas les coachs professionnels qui font du coaching un accompagnement au changement qui ne peut se contenter de quelques séances courtes. Pour les accompagnements en profondeur, les prises de conscience transformantes et l’émergence d’une vraie dynamique de changement, la présence humaine reste irremplaçable. L’avenir du coaching ne repose donc pas sur une opposition entre IA et humains, mais sur une synergie où chaque partie apporte sa valeur ajoutée.
Pour le coaching, l’I.A. peut être d’une grande utilité pour :
- La création de contenu (blog et réseaux sociaux)
- La création d’outils de coaching
- Se former et créer des formations
- Gérer son administratif
- Personnaliser sa relation client…
Il est donc important de se former maintenant à l’I.A. pour avoir des outils de création, des arguments pour bien comprendre ce qu’elle peut faire et ne peut pas faire et s’en servir pour gagner en productivité.
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