Les persistants, ces séniors qui travaillent après la retraite

En 2019, près de 400 000 retraités exerçaient toujours une activité rémunérée pour cumuler emploi/retraite. Le nombre de « persistants », comme on les appelle est de plus en plus élevé. Selon la Dares, l’effectif a gonflé de plus de 50 % entre 2009 et 2019. Ce sont pour 52 % des hommes et les persistants représentent 3 % du nombre total des retraités.

Leur âge moyen s’élevait, en 2018, à 67,4 ans et plus des trois quarts d’entre eux avait soufflé leurs 65 bougies.

Par ailleurs, entre aujourd’hui et 2030, cinq millions de personnes vont partir à la retraite et une sur deux envisage de rester active.

Pourquoi ces persistants reprennent-ils une activité ?

Bien qu’espérée et attendue, la retraite, avec ce qu’elle implique en matière de niveau de vie, de pertes de relations sociales, voire d’image de soi, reste compliquée à vivre pour les persistants.

40 % des femmes seules, qui ont pâti d’une carrière en pointillé continuent de travailler
15 % des retraités actifs travaillent pour pouvoir aider financièrement leurs propres parents très âgés, incapables d’assumer seuls le coût d’un Ehpad ou des aides qui se relaient à domicile.
Pour réactiver le lien social
Pour sortir de chez soi
Pour s’occuper
Pour compléter son revenu
Pour faire plaisir à soi ou son entourage (enfants et petits enfants)
Pour amortir le coût de la vie
Pour réaliser une activité dont on a rêvé et qu’on n’a jamais pu accomplir

La demande du côté des employeurs progresse

Avant mars 2020, les offres d’emploi pour les seniors concernaient surtout le transport, l’hôtellerie-restauration, les services à la personne ou le BTP. Depuis la crise sanitaire, on a vu arriver d’autres secteurs d’activité : l’industrie, la banque, la grande distribution, l’immobilier… Ainsi, les entreprises qui rencontrent des problèmes de recrutement diversifient leurs canaux.

Plus fidèles que les jeunes, déjà formés, autonomes, peu exigeants, les persistants sont parés, en ces temps difficiles, de multiples vertus. Et surtout, ils recherchent des temps partiels ou travaillent en freelance, ce qui permet plus de souplesse pour leurs employeurs.

Les coachs ont donc un rôle à jouer pour aider les persistants qui veulent continuer de travailler. Ils peuvent les accompagner à trouver l’activité la plus épanouissante pour eux.

Pour les accompagner et vous spécialiser dans le coaching des séniors, si le segment vous intéresse, vous pouvez vous procurer dans la boutique, le pack : « Je me spécialise dans le coaching des séniors».

(cc) Outilsducoach 2023, articles libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine.