Une nouvelle réforme de la formation
Après celles de 2004, 2009 et 2014, la formation professionnelle s’apprête à connaitre une nouvelle réforme. Projet lancé depuis Octobre 2017, quelques avancées ont eu lieu en mars 2018, mais le plus grand reste à venir !
Apprentissage, égalité professionnelle, travail détaché, handicap, formation professionnelle… L’objectif est de mettre à plat tous les aspects du travail et de la formation afin d’aboutir à une « société de compétences ». La compétence est le maître-mot de la réforme : la clef pour une intégration sociale, professionnelle et un emploi durable.
Quels sont les principaux points de cette réforme ?
A l’issue des premiers accords de ce début d’année, la volonté de simplifier le secteur de la formation ressort unanimement des débats du Gouvernement, à savoir :
1/ Le Compte Personnel de Formation (CPF) crédité en euros plutôt qu’en heure.
2/ Des formations directement accessibles via une application. Dès 2019, cette plateforme mobile permettra d’avoir une multitude d’informations sur les formations proposées : connaître ses droits de financement, le taux de satisfaction des stagiaires ou celui d’insertion dans l’emploi de la formation souhaitée, etc.
3/ La cotisation des entreprises versée aux URSSAF : actuellement, les organismes paritaires collecteurs agréés (Opca) sont chargés de cette mission de collecte. Les Opca verront leur rôle évoluer afin de les transformer en « opérateurs de compétences ».
4/Le renforcement du Conseil en Evolution Professionnelle (CEP) : un financement spécifique sera dédié à cette structure, pour accompagner et guider, gratuitement, toute personne qui le souhaite dans son parcours professionnel. Les conseils porteront sur l’évaluation des compétences du salarié, la définition de son projet professionnel, les différentes formations disponibles. L’objectif est de sélectionner un CEP par région de France.
5/ Un accès élargi aux dispositifs de formation pour les chômeurs : un programme d’investissement pour les demandeurs d’emploi est envisagé pour apporter des compétences supplémentaires et qualifiantes à 1 million de demandeurs d’emploi. L’accent est mis sur les profils peu qualifiés et les jeunes éloignés du monde du travail.
Et le coaching dans tout cela ?
Ces bouleversements en profondeur vont affecter notre pratique du coaching de manière significative.
Tout processus d’accompagnement est désormais considéré comme de la formation. En effet, la nouvelle définition de l’action de formation fait référence à un processus pédagogique de développement des compétences lié à un projet professionnel.
Dans ce cadre le coaching peut-il rester autonome dans l’offre des prestations ? Dans quelle mesure ? À quelles conditions ?
Vous pouvez vous procurer le kit dans la boutique : “J’ajoute le métier de formateur à mon métier de coach”
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