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Parcoursup, une aubaine pour les coachs scolaires

coaching scolaire

Les coachs scolaires en forte demande

Parcoursup n’a pas fait que des malheureux. Tout en exacerbant les angoisses des lycéens, la plate-forme a également créé quelques opportunités économiques, dont celles du “coaching en orientation” privé. Avec la loi relative à l’orientation et à la réussite des étudiants (ORE) portée l’an dernier par la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, qui a acté le remplacement de la plate-forme d’orientation Admission postbac (APB) par Parcoursup, la course aux études supérieures s’est corsée pour les lycéens. En plus de mentionner des vœux d’orientation dans le désordre, ils doivent désormais rédiger un “projet d’orientation motivé” complet, comprenant une lettre de motivation et un CV. Surtout, les postulants doivent obligatoirement remplir les “attendus” exigés par chaque formation (compétences, options suivies, voire expériences extrascolaires en tout genre) pour espérer être sélectionnés par les commissions de tri des candidatures. Et ce, même lorsque leur candidature est adressée à une formation étant, à l’origine, dite “non sélective”. Un véritable labyrinthe dont il est difficile de s’extraire sans les préconisations des coachs scolaires.

Un afflux de clients de plus en plus jeunes

Problème, les conseillers d’orientation sont de plus en plus rares à donner des consultations. Avant même la nouvelle réforme, les effectifs des conseillers (appelés psychologues de l’Éducation Nationale (Co-psy depuis 2017) s’érodaient. Dans le second degré, le ministère de l’Éducation Nationale en compte 3 700 pour accompagner 5,5 millions d’élèves. Soit un ratio d’un conseiller pour 1 500 élèves, bien loin des statistiques de 2002 (un pour 1 300) ou de la moyenne européenne (un pour 800). Ce déficit d’accompagnement semble appelé à durer. Dans toute la France, conséquence de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel adoptée le 1er août 2018, les centres d’information et d’orientation (CIO) ferment un à un. Leur gestion étant désormais déléguée aux régions, et non plus à l’Etat, la plupart de ces collectivités ont fait le choix économique d’implanter une partie des agents dans les lycées et de supprimer les CIO, qui constituaient de véritables points de rencontre entre les familles mais aussi les adultes en réorientation, et ces professionnels.

Les jeunes acteurs de leur orientation

Un démantèlement dont réussissent à profiter les coachs scolaires. Désormais, les jeunes doivent être acteurs de leur orientation, réfléchir à ce que sera leur avenir. Le problème, c’est que personne ne peut les guider dans leurs établissements. Par manque de personnel, de temps, mais aussi de savoir-faire. L’afflux vers les coachs scolaires se poursuit avec des clients “de plus en plus jeunes”. Les parents ont compris que l’orientation était un sujet majeur qui devait se préparer au plus tôt. La réforme du lycée a également joué un rôle. Depuis cette année, les élèves de seconde doivent choisir des options qui vont conditionner leur futur parcours. Les parents sont très anxieux. Beaucoup feront donc le choix de se tourner vers un coach pour avoir une certaine sérénité.

Pour lire l’article complet de Marianne du 4 avril 2019

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